UN PATRIMOINE TYPIQUE DU MIDI-TOULOUSAIN
Châteaux et moulins, bâtisses de caractère, églises et halles médiévales jalonnent le Volvestre. Ils sont les vestiges d’un passé rural, animé par les rivières et leurs échanges marchands. Chaque région se distingue par son style architectural, et nos édifices incarnent notre identité locale.
Terre de bastides typiques du Sud-Ouest, le Volvestre dévoile une architecture singulière. Vous ne la verrez nulle part ailleurs, mêlant brique rose toulousaine et galets de la Garonne ! Ces matériaux locaux façonnent les villages, créant une harmonie architecturale unique dans chaque ruelle, place ou sur nos façades anciennes. La pierre utilisée provient des majestueuses carrières du Comminges, situées à quelques encablures seulement.







nos villages favoris
Rieux-Volvestre ressort ici comme LE véritable joyau patrimonial. Elle concentre tous les labels : Plus Beaux Détours, Station Verte, Halte Compostelle et commune touristique. Sa cathédrale, impressionnante, domine le village. Surnommée “la petite ville rose”, elle est une halte incontournable pour les visiteurs et les pèlerins (Via Garona). Flâner dans cette cité médiévale, c’est voyager dans le temps entre briques roses et maisons à pans de bois. Chaque petite rue à son propre charme… aux senteurs florales échappées des jardins cachés.
Mais les villages de Saint-Sulpice-sur-Lèze, Montesquieu-Volvestre, Saint-Christaud, Montbrun Bocage et Longages raviront tout autant les amoureux de vieilles pierres. Chaque village a son âme, son histoire. Impossible de les départager : chacun mérite une belle promenade !
Explorez-les tous, laissez-vous surprendre par leurs différences et leurs trésors. Ici, chaque pas révèle une nouvelle émotion.
Vous l’aurez compris, le Volvestre vous invite à un voyage dans le temps ! Au cœur d’un territoire vivant, chaleureux et fier de ses racines !
Pour enrichir votre balade, munissez-vous d’un livret de visite ou laissez-vous guider par l’un de nos passionnés !

Saint-christaud
La pépite cachée
Noé, un lieu de mémoire
Le camp de Noé (31) a accueilli des milliers de réfugiés espagnols ayant fui la guerre civile. En 1940 le camp est choisi pour les internés âgés, malades et infirmes ainsi que les familles, ce qui en fit un “camp hôpital”.
Les personnes arrêtées par le régime de Vichy sont regroupées dans ce camp avant d’être envoyées dans les camps d’extermination. Aujourd’hui, 3 vestiges demeurent : la tribune du stade, le château d’eau et l’ALSH actuel.
Un Mémorial en la mémoire des déportés a été inauguré en 2021 : “Ces nom gravés font partie intégrante de l’Histoire de Noé, un passé qui ne passe pas…“.
L’explication du Mémorial, par son architecte, Francis Bergé : “Les 13 colonnes représentent un groupe d’être humains, hommes, femmes, enfants, marchant vers la mort, dont on ne perçoit qu’une pâle silhouette qui s’estompe dans le temps. La barre inclinée à 45 degrès confirme leur disparition. Le fil de fer barbelé rappelle l’unité concentrationnaire des camps d’extermination. Les 6 trapèzes, plaques de granit rose, correspondent aux 6 millions de juifs morts en déportation. Elles sont écrites en français, espagnol, hébreu, allemand, yiddish et anglais”.